Et si ... on ne réussit pas ?

11 juillet 2023

Il y a peu, je vous parlais du lancement de notre entreprise et de toutes les étapes que nous avons déjà franchies (voir dernier blog). On commence notre projet ultra motivés, on est dans les starting blocks avec plein d'idées en tête. Et soudain, sournoisement, inévitablement, des petites voix intérieures commencent à semer le doute ....

Et si on ne réussit pas ?

Un risque financier tout d'abord, puisqu'on investit forcément pour notre entreprise au départ. On espère évidemment que l'entreprise sera rentable mais, c'est un fait : cet argent peut être perdu si l'on ne vend pas nos créations.

Un risque de perdre son temps car ouvrir une boutique en ligne demande énormément d'investissement. Ce temps (précieux !) ne sera pas employé ailleurs (se reposer, passer du temps ensemble en famille, entre amis, partir en vacances etc...).

Un risque d'échouer et je pense que c'est LA peur de tous les créateurs d'entreprise. Et si, au final, on ne vend rien du tout ? Et si c'est un échec ?

Lorsqu'on décide d'ouvrir une entreprise créative, il y a forcément une part de risques.

Échec (définition du Larousse) : résultat négatif d'une tentative, d'une entreprise. Manque de réussite, défaite.

Cette peur d'échouer peut être paralysante et nous empêcher d'avancer. Tout le monde connaît le dicton "qui ne tente rien..." mais je trouve qu'il est difficile de "tenter" lorsqu'on parle d'une entreprise créative. La concurrence est rude : il y a tellement d'artistes fabuleux que l'on voit partout sur les réseaux sociaux ! On se compare aux autres, en admirant leur talent et leur réussite, et cela ne fait qu'alimenter notre peur de ne pas être à la hauteur. On se met alors à douter de nos compétences et de notre légitimité en tant que créateur. C'est ce qu'on appelle le syndrome de l'imposteur.

Nous allons vendre des produits que nous avons créé, dessiné, illustré. Dans notre situation, il y a un lien entre "réussir" et "avoir du talent". Nos créations doivent vous plaire pour que la boutique fonctionne !

Je pense que le talent inné (quand on dit : "il/elle a un don") existe et que chaque personne peut avoir des facilités dans tel ou tel domaine mais je pense aussi que le talent se travaille. On m'a souvent dit (et je l'ai pensé longtemps) que je ne savais pas dessiner. Pourtant, après beaucoup d'efforts, d'essais et d'erreurs, j'ai persévéré. Par exemple :

Avons-nous du talent ?

Quand je vois mes débuts, ce n'est pas une impression : j'ai réellement progressé. Je pense que la réussite de l'entreprise dépend aussi de notre capacité à nous remettre en question et à garder un esprit critique (mais pas trop !). On peut s'améliorer, bien sûr, mais la recherche de la perfection est épuisante. La réussite est lié au talent ... mais pas que ! Je garde toujours en tête la métaphore de l'iceberg :

Oui, échouer ça fait peur. Personne n'aime ça, l'échec blesse et, forcément, l'estime de soi en prend un coup. Mais quand on ouvre sa propre entreprise créative, c'est le risque à courir. Donc, malgré la peur, il est primordial de continuer à créer avec passion. On travaille dur au quotidien et on se donne tous les moyens pour réussir mais rien n'ai jamais acquis. Pour nous, il s'agit déjà de se libérer du syndrome de l'imposteur (ce n'est pas une mince affaire).

Ce que nous faisons pour le surmonter :

  • on se rappelle régulièrement le chemin parcouru et pourquoi on fait tout ça

  • on dédramatise : ça restera une belle aventure !

  • on s'encourage à essayer de nouvelles choses, à apprendre et progresser

  • on travaille la confiance en soi, on se rassure en montrant nos créations à nos proches (objectifs)

  • on persévère en cas d'échec, on cherche des solutions

  • on ne se compare plus aux autres créateurs, on se dit que chacun a son propre parcours et ses propres défis à surmonter

  • on reste concentré sur notre propre travail et ... on verra bien !


Surmonter la peur de l'échec

A bientôt,

Jenny M.

Dahlia de l'affiche (2023)

Premier dahlia (2020)